formation à la mesure en continu
Possibilité de formation à la mesure en continu du glucose (capteur) en petit groupe sur une demi-journée d’hospitalisation
Quel que soit le type de diabète la prise en charge consiste à normaliser le taux de sucre dans le sang car l’hyperglycémie chronique expose à des complications rénales, ophtalmologiques, cardiaques et vasculaires.
Notre équipe propose une prise en charge globale et personnalisée des patients ayant un diabète que ce soit lors de consultations spécialisées ou lors d’hospitalisation de journée ou conventionnelle.
Education autour du diabète de type 2 : facteurs favorisants, éducation diététique, lutte contre la sédentarité, connaissance du traitement et de sa surveillance
Prise en charge des plaies de pieds
La pompe à insuline peut être proposée aux patients diabétiques comme une alternative au schéma d’insulinothérapie optimisée par 4 injections d’insuline par jour.
Elle est particulièrement recommandée en cas de déséquilibre glycémique, d’hypoglycémies répétées ou sévères mais également en vue d’une grossesse.
Il s’agit d’un dispositif électronique qui administre de façon continue de l’insuline rapide et qui permet des ajouts d’insuline rapide avant chaque repas ou en cas d’hyperglycémie.
L’administration continue d’insuline rapide tout au long de la journée correspond au débit de base ou « insuline pour vivre ». Cette quantité d’insuline sert à maintenir les glycémies stables entre les repas et durant la nuit.
Ce débit d’insuline, parfois différent selon la période de la journée (jour, nuit…), est programmé dans la pompe à insuline avec le médecin selon les besoins du patient.
La quantité d’insuline rajoutée à chaque repas correspond aux bolus ou « insuline pour manger » ou lors des hyperglycémies « l’insuline pour soigner ». Elle permet d’éviter l’hyperglycémie post-prandiale (après le repas) ou de ramener la glycémie dans les objectifs définis avec le médecin.
La pompe à insuline et le matériel nécessaire à son utilisation (réservoir, tubulure, cathéters…) sont mis à disposition par le prestataire de santé sur prescription médicale.
La mise sous pompe à insuline nécessite une éducation et un accompagnement par une équipe formée.
Elle est particulièrement recommandée en cas de déséquilibre glycémique, d’hypoglycémies répétées ou sévères mais également en vue d’une grossesse.
Il s’agit d’un dispositif électronique qui administre de façon continue de l’insuline rapide et qui permet des ajouts d’insuline rapide avant chaque repas ou en cas d’hyperglycémie.
L’administration continue d’insuline rapide tout au long de la journée correspond au débit de base ou « insuline pour vivre ». Cette quantité d’insuline sert à maintenir les glycémies stables entre les repas et durant la nuit.
Ce débit d’insuline, parfois différent selon la période de la journée (jour, nuit…), est programmé dans la pompe à insuline avec le médecin selon les besoins du patient.
La quantité d’insuline rajoutée à chaque repas correspond aux bolus ou « insuline pour manger » ou lors des hyperglycémies « l’insuline pour soigner ». Elle permet d’éviter l’hyperglycémie post-prandiale (après le repas) ou de ramener la glycémie dans les objectifs définis avec le médecin.
La pompe à insuline et le matériel nécessaire à son utilisation (réservoir, tubulure, cathéters…) sont mis à disposition par le prestataire de santé sur prescription médicale.
La mise sous pompe à insuline nécessite une éducation et un accompagnement par une équipe formée.
La thyroïde est une glande située à la base du cou. Elle produit des hormones la T4 et la T3 libres qui agissent sur de nombreuses fonctions de l’organisme.
On peut présenter 3 types de maladies de la glande thyroïde :
avec un défaut ou un excès de production de T4 et T3 libres
L’hypothyroïdie correspond à un défaut de production d’hormones thyroïdiennes.
Les symptômes associent fatigue, constipation, frilosité, crampes, humeur triste, tendance à la prise de poids …
Le diagnostic est confirmé par un bilan sanguin avec dosage de la TSH.
Une échographie thyroïdienne peut compléter le bilan.
Le traitement repose sur la mise en route d’un traitement substitutif à base d’hormones thyroïdiennes.
L’hyperthyroïdie correspond à un excès de production d’hormones thyroïdiennes.
Les symptômes associent fatigue, palpitations essoufflement à l’effort, sueurs, diarrhées, perte de poids malgré un appétit conservé, troubles du sommeil…
Le diagnostic est confirmé par un bilan sanguin avec dosage de la TSH, T4 et T3 libres.
Une échographie thyroïdienne et une scintigraphie thyroïdienne peuvent compléter le bilan.
Le traitement doit être mis en place rapidement et consiste initialement à prendre des médicaments antithyroïdiens de synthèse avec une surveillance clinique et biologique rapprochée.
La prise en charge est par la suite adaptée à chaque patient en fonction de la cause de l’hyperthyroïdie, d’éventuelles complications de l’hyperthyroïdie notamment oculaire (exophtalmie basedowienne), de l’existence de nodules ou d’un goitre, d’un projet de grossesse…
Les principales causes d’hyperthyroïdie sont la maladie de Basedow, les nodules toxiques et les causes médicamenteuses notamment l’amiodarone (Cordarone).
La grossesse est une période de la vie propice à l’émergence de problèmes thyroïdiens.
Les patientes suivies avant leur grossesse pour une anomalie de fonctionnement de la glande thyroïde doivent être revues en consultation pour adapter leur traitement lorsqu’elle projette une grossesse.
Si une pathologie thyroïdienne se déclenche au cours de la grossesse (hypo ou hyperthyroïdie), il faut également consulter rapidement pour mettre en route un traitement si besoin.
Le nodule thyroïdien est une petite grosseur localisée dans la glande thyroïde. C’est une pathologie très fréquente, en particulier chez les femmes de plus de 50 ans.
Le nodule thyroïdien est le plus souvent indolore et asymptomatique. On le découvre souvent par hasard à la palpation du cou ou au cours d’un examen d’imagerie médicale.
Une thyroïde peut être le siège d’un ou plusieurs nodules de taille variable.
L’échographie thyroïdienne est l’examen de référence pour étudier les nodules thyroïdiens. En fonction de leur aspect à l’échographie, on classe les nodules en score de risque de malignité (score EU-Tirads de 2 à 5).
Un complément de bilan par cytoponction peut être proposé en fonction du score Eu-Tirads du nodule et de sa taille.
Ces cytoponctions sous échographie peuvent être réalisées au cabinet sur des créneaux spécifiques.
Annexe : cytoponction thyroïdienne – mode d’emploi
Un dérèglement hormonal, hypo ou hyperthyroïdie, peut être associé à la présence de nodules.
Un goitre est une augmentation de volume de la glande thyroïde. Il peut déformer la base du cou ou bien se développer vers le bas en plongeant dans le thorax. Il peut alors être à l’origine de signes de compression cervicale : difficultés à avaler, difficultés à respirer, apparition d’une toux, voix rauque …
Un dérèglement hormonal, hypo ou hyperthyroïdie, peut être associé à la présence d’un goître
Le cancer de la thyroïde est un cancer rare et de bon pronostic. Le cabinet Endocrinologie et Diabétologie Pau-Pyrénées assure le suivi des patients présentant un cancer de la thyroïde en collaboration avec le centre Bergonié de Bordeaux et l’Oncopole de Toulouse.
Mode d’emploi
La cytoponction est un geste simple et bien toléré qui consiste à prélever, à l’aide d’une aiguille fine, des cellules d’un nodule situé au sein de la thyroïde. Ce n’est pas une biopsie.
Les cellules recueillies sont ensuite analysées au microscope par un médecin spécialiste appelé anatomopathologiste.
La cytoponction n’est pas systématique pour tous les nodules thyroïdiens.
Une cytoponction vous sera proposée en fonction des critères échographiques et de la taille du nodule thyroïdien afin de déterminer si le nodule est bénin ou malin.
La cytoponction se pratique avec une aiguille très fine. Elle est quasiment indolore (la gêne ressentie est comparable à celle d’une prise de sang) et peut se faire sans anesthésie locale ou bien après pose d’un patch d’Emla 1 heure avant.
L’examen se fait en ambulatoire et dure 10 à 25 minutes.
La ponction est guidée par l’échographie.
Le patient est allongé sur le dos ; la zone à ponctionner est repérée à l’échographie puis désinfectée.
Le médecin pique 3 fois dans le nodule, pour étudier les cellules en différents endroits et recueillir suffisamment de cellules pour l’analyse au laboratoire. Après le prélèvement, un petit pansement est placé sur le point de ponction et est à conserver quelques heures. Une gêne modérée pendant 24 heures suivant ce geste peut être ressentie, plus rarement un petit hématome.
Il convient de préciser au médecin la prise d’un traitement anticoagulant ou anti agrégant et le signaler au moment de la prise de rendez-vous pour adapter le traitement avant la ponction.
Il convient d’éviter la prise d’aspirine dans le cadre d’un traitement anti inflammatoire ou antalgique et de préférer le paracétamol la semaine précédant la cytoponction et les 24 heures suivant la cytoponction si douleurs.
Le résultat de la cytoponction nécessite une analyse spécialisée. Il est communiqué au médecin qui a pratiqué la cytoponction en 10 à 15 jours. Ce dernier le transmet au patient et à son médecin traitant.
Dans environ 20 % des cas, le prélèvement, du fait du nombre peu important de cellules à analyser, n’est pas suffisamment informatif pour un diagnostic définitif. Une nouvelle cytoponction doit alors être proposée à au moins 3 mois de la précédente.
Les grandes parathyroïdes sont au nombre de 4. Elles sont situées en arrière de la thyroïde d’où leur nom.
Elles sécrètent une hormone appelée parathormone qui régule le métabolisme phosphocalcique.
Un excès de production de parathormone est responsable d’une élévation anormale du taux de calcium dans le sang. Les symptômes associent fatigue, nausées, syndrome polyuro-polydipsique, soif, calculs rénaux …
Le diagnostic se fait grâce au bilan sanguin.
Les complications rénales (calculs rénaux) et osseuses (ostéoporose) sont recherchées.
Le diagnostic étiologique fait appel à l’échographie cervicale et à la scintigraphie parathyroïdienne. Le traitement peut être soit médical soit chirurgical en fonction de critères décisionnels officiels.
Un défaut de production de parathormone est responsable d’une baisse anormale du taux de calcium dans le sang. Les symptômes varient en gravité, allant de l’absence de symptômes ou bien présence de symptômes tels que tétanie, crampes, tremblements dans les cas bénins, à une crise aiguë engageant le pronostic vital du fait de troubles du rythme cardiaque.
Le déficit en parathormone (PTH) peut être dû à une maladie auto-immune ou à l’ablation accidentelle des glandes parathyroïdes ou à des lésions de plusieurs glandes parathyroïdes lors d’une thyroïdectomie.
Le diagnostic se fait grâce au bilan sanguin et le traitement est médical avec supplémentation en vitamine D et en calcium.
L’hypophyse est une petite glande située à la base du cerveau dans une logette osseuse appelée selle turcique, sous le chiasma optique (zone de croisements des nerfs optiques).
L’hypophyse contrôle le fonctionnement des autres glandes de l’organisme : la thyroïde, les gonades et les surrénales. Elle sécrète également l’hormone de croissance, la prolactine ou hormone de la lactation et l’hormone anti-diurétique.
La pathologie hypophysaire la plus fréquente est la présence d’un adénome hypophysaire.
Un adénome hypophysaire est une tumeur bénigne développée dans l’hypophyse. Cette tumeur peut être découverte en cas de production excessive de certaines hormones : troubles des menstruations, écoulement mammaire, modification du visage, des mains des pieds, dysfonction érectile, diabète, hypertension artérielle… Cette tumeur peut au contraire être responsable d’un manque de sécrétion d’une ou plusieurs hormones hypophysaires en cas de compression de l’hypophyse saine. Elle peut également de par sa taille comprimer les structures à proximité comme le chiasma optique occasionnant une vision floue ou des maux de tête. Enfin, un adénome hypophysaire peut être totalement asymptomatique.
Le médecin endocrinologue réalisera un examen clinique et prescrira un bilan sanguin pour évaluer la sécrétion des hormones ainsi qu’une IRM de l’hypophyse.
La prise en charge thérapeutique (traitement médical ou chirurgie) dépend du type d’hormone(s) sécrétée(s) par l’adénome et/ou de la taille de l’adénome et surtout de son contact avec le chiasma optique, localisé à la partie supérieure de la selle turcique.
Les glandes surrénales sont au nombre de deux. Elles sont situées au-dessus des reins d’où leur nom.
Chaque surrénale est composée de 2 parties :
la cortico-surrénale qui sécrète le cortisol, l’aldostérone et les androgènes surrénaliens (hormones sexuelles masculines).
la médullo-surrénale qui sécrète des catécholamines (noradrénaline, adrénaline et dopamine).
La pathologie surrénalienne la plus fréquente est la découverte de manière fortuite d’une « boule » dans la surrénale lors d’un examen d’imagerie réalisé pour autre chose. On parle alors d’incidentalome surrénalien. Des examens seront alors réalisés pour caractériser cette image et rechercher des anomalies de sécrétion hormonale associée.
Les anomalies de fonctionnement des glandes surrénales sont des maladies rares. Il existe des pathologies d’excès de sécrétion ou au contraire d‘insuffisance de sécrétion des hormones surrénaliennes.
Les signes d’excès de sécrétion de cortisol ou syndrome de Cushing sont une prise de poids récente à certains endroits du corps, un diabète, une hypertension artérielle, une fragilité de la peau (vergetures rouges, hématomes faciles…), un changement d’humeur….
Les signes d’excès de sécrétion d’aldostérone sont l’hypertension artérielle de découverte récente ou difficile à équilibrer et l’hypokaliémie (manque de potassium dans le sang).
Un excès d’androgènes surrénaliens est responsable chez la femme d’une virilisation avec pilosité excessive, acné, chute de cheveux …
L’insuffisance surrénalienne correspond à un manque de sécrétion de cortisol. Il s’agit d’une insuffisance surrénalienne périphérique ou maladie d’Addison ou bien d’une insuffisance surrénalienne secondaire ou insuffisance corticotrope.
Les symptômes d’un manque de cortisol sont fatigue, malaise au passage à la position debout, hypotension artérielle, perte de poids ….